Soleil couchant Sur l'ombre des collines La plaine chante la journée Que septembre a baigné De ses ocres et de ses verts Tremblent les teintes et les eaux D'une terre bénie. Marine
Des poussières d'or
sur la lande qui s'endort
L'ajonc refleurit
La vague alanguie
Cisèle de blanche écume
La plage assoupie
Le ciel se noircit
laissant perler ses lueurs
De calme et de paix
Buveurs d'azur ! Regardez le soleil Qui prend feu à travers les nuages ; Le fer qui brûle ; le jour qui passe ; Les grands ciels qui bougent Mouillent l'arche des coins perdus ; Les terres qui s’allument ; l’ombre qui voyage ! Après les chutes d’eau, La première grappe mauve des bleus Avec cette bouffée écarlate Au fond de la nuit sauvage Qui luit comme un rayon perdu Dans ce théâtre d'eau.
sur la lande qui s'endort
L'ajonc refleurit
La vague alanguie
Cisèle de blanche écume
La plage assoupie
Le ciel se noircit
laissant perler ses lueurs
De calme et de paix